Rencontrons-nous à la gare

Le mudac s’at­tache à l’idée de la rencontre et du roman de gare, en mettant l’in­di­vidu au coeur de son expo­si­tion. Lieu incon­tour­nable des retrou­vailles, des départs, des rencontres fortuites, la gare et le train sont des espaces de vie propices à l’ima­gi­naire. Cette union entre la réalité et la fiction est au centre de l’his­toire narrée par l’ex­po­si­tion Rencon­trons-nous à la gare, ponc­tuée d’objets issus du champ du design mais aussi de l’art contem­po­rain, et prolon­gée par les images en mouve­ment de la publi­cité et des clips musi­caux. Les docu­ments d’ar­chives CFF côtoient ainsi des oeuvres de Chris­tian Boltanski, Salva­dor Dali, Sophie Calle, Marina Abra­mo­vic, ou encore Studio Jobs.

Dans le but de faire dialo­guer la maté­ria­lité des objets avec une compo­sante fiction­nelle, un roman de gare contem­po­rain accom­pagne l’ex­po­si­tion. Publié par les Editions Zoé, l’ou­vrage Terre-des-Fins a été écrit par trois auteur-es confirmé-es : Bruno Pelle­grino, Aude Seigne, Daniel Vuataz. En écho, l’ex­po­si­tion propose à quiconque de deve­nir, le temps de la visite, le person­nage du roman auquel il-elle dési­re­rait s’iden­ti­fier.
La scéno­gra­phie est conçue par le dépar­te­ment d’Ar­chi­tec­ture d’in­té­rieur de la HEAD-Genève, Haute école d’art et de design de Genève. Le nouvel espace d’ex­po­si­tion du mudac devient un « décor de cinéma » accueillant les visi­teur-euses dans une ville minière hypo­thé­tique qui rappelle celle du roman, et les invite à deve­nir les héros et héroïnes de leur propre scéna­rio de rencontre.

Rencon­trons-nous à la gare est la première expo­si­tion du mudac au sein de son nouveau bâti­ment. Cette expo­si­tion, qui se tient du 18 juin au 26 septembre 2022, s’ins­crit dans la théma­tique commune des trois musées de Plate­forme 10 : Train Zug Treno Tren.
Les trois expo­si­tions, conçues par chacun des musées de Plate­forme 10, enri­chissent la méta­phore de cette histoire ferro­viaire en rendant hommage à la voca­tion anté­rieure du site à proxi­mité immé­diate de la gare de Lausanne, étape du mythique Venise-Simplon-Orient-Express.
Privi­lé­giant le croi­se­ment des regards, les trois expo­si­tions s’af­fran­chissent de toute approche litté­rale ou stric­te­ment chro­no­lo­gique. Trans­dis­ci­pli­naires, elles préfèrent au contraire traver­ser leur sujet de part en part, symbo­li­sant dans un mélange subtil de force iden­ti­taire et de versa­ti­lité la genèse de cette plate­forme unique en son genre qu’est le quar­tier des arts de Lausanne.

Avec plus de 60 chefs-d’œuvre de Gior­gio de Chirico à Edward Hopper et de Paul Delvaux à Leonor Fini, Voyages imagi­naires nous embarque pour une épopée ferro­viaire.

Destins croi­sés, explore de nouvelles approches sur plus d’un siècle et demi d’his­toires ferro­viaires, depuis les toutes premières expé­riences du train au cours du XIXe siècle jusqu’aux usages d’aujour­d’hui.

Rencon­trons-nous à la gare, une expo­si­tion créée avec 20 tonnes de briques ! Dans l’épi­sode 3 de la web-série « Le mudac prend ses quar­tiers », Marco Costan­tini et Rafaël Santia­nez vont emmènent dans les coulisses de l’ex­po­si­tion.