7.1. Conservation

L’année 2022 a été extrêmement riche pour le pôle collection du mudac. En effet, outre le travail quotidien de gestion de la collection, l’année écoulée a été marquée par deux grandes étapes, celle du déménagement des œuvres et celle du basculement sur une nouvelle base de données.   

Conservées dans l’ancienne bâtisse du mudac ainsi que dans un dépôt externe, les 3000 œuvres ont été rapatriées sur le site de Plateforme 10 lors de deux phases de déménagement. Débutée en 2018, la préparation de ce dernier a nécessité une vérification complète de l’inventaire de la collection, ainsi qu’un important travail d’organisation entre les équipes du mudac et celles d’Harsch, entreprise spécialisée dans le transport d’œuvres d’art et mandatée pour travailler sur ce projet. Un protocole a été mis en place afin que cette étape se passe dans les meilleures conditions possibles. Chaque œuvre a été constatée puis emballée soigneusement et répertoriée sur une liste de suivi. 

La manipulation et le transport étaient adaptés à chaque pièce et, lors de leur arrivée dans les nouvelles réserves, celles-ci étaient à nouveaux vérifiées puis rangées et localisées minutieusement. Si l’ensemble de la collection est maintenant en place dans les locaux de Plateforme 10, le travail n’est toutefois pas encore terminé et se poursuit en 2023 avec le reconditionnement de l’ensemble des bijoux contemporains et des œuvres graphiques. 

Conjointement au déménagement des œuvres, le mudac s’est doté d’un nouvel outil de gestion de la collection. Paramétrée entre 2021 et 2022, la base de données Flora de la société Décalog a été ouverte aux collaborateur·trices en octobre dernier. En centralisant toutes les informations et documents relatifs aux œuvres, Flora constitue l’outil idéal pour la gestion de la collection et s’adapte aux différents métiers du musées. Offrant une vision globale des œuvres du mudac, cette base est également utilisée par le MCBA et Photo Elysée, facilitant ainsi les échanges entre les 3 institutions. 

Photo © Lea Michard