Le Soleil est-il un faiseur de miracle ? Au stade actuel de l’exploration de l’univers, il n’existe de preuve définitive de la vie que sur Terre, troisième planète du système solaire. Et cette position relative, cette relation Soleil-Terre, joue un rôle essentiel dans l’épanouissement du vivant.
Ritournelles
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La masse du Soleil exerce tout d’abord une influence gravitationnelle sur la Terre. Elle pose un rythme en régissant les rotations journalières et annuelles. L’inclinaison axiale de l’orbite de la révolution de la Terre explique ensuite les saisons et les différents climats : lorsque l’hémisphère nord est penché vers le Soleil, c’est l’été, l’hiver se situant de l’autre côté de l’Équateur.
Le Soleil a nourri, nourrit et nourrira toute activité – y compris la nôtre – sur Terre. En atteignant notre planète, les rayons du soleil apportent chaleur et lumière. Et, grâce à la photosynthèse, la lumière est convertie en énergie chimique par les plantes, premier élément de toutes les chaînes alimentaires.
La domestication des cycles de croissance du vivant marque le début des civilisations humaines. En maîtrisant l’agriculture, les humains ont amélioré leur capacité à se nourrir et à prospérer. La sédentarisation puis le développement technique ont dès lors pu prendre leur essor. Jusqu’au contretemps. Jusqu’à ce que l’apparition de l’éclairage électrique, du contrôle artificiel des climats et, plus généralement, de l’accélération des modes de vies contemporains ne provoquent des décalages dans cette rythmique cosmique. Les humains se sont désynchronisés des cycles solaires, entraînant dans cette arythmie d’autres espèces, animales et végétales, qui se sont mises à croître toujours plus vite sous des lumières artificielles… Et si nous nous remettions en cadence ?