24 objets qui peuvent sauver des vies

Article de Aniinna Koivu et Jolante Kugler

Les situa­tions d’ur­gence sont, par défi­ni­tion, incer­taines. Le lieu, le temps, la gravité, les consé­quences ne peuvent jamais être prédits avec exac­ti­tude. Mais si l’on applique le prin­cipe qu’il vaut mieux préve­nir que guérir, il importe de main­te­nir au quoti­dien un certain niveau de prépa­ra­tion et de s’as­su­rer d’avoir les objets de première néces­sité à portée de main. 

Les auto­ri­tés et les orga­ni­sa­tions inter­na­tio­nales recom­mandent de toujours être prêts à vivre en auto­suf­fi­sance pendant au moins soixante-douze heures – jusqu’à ce que les secours arrivent. En cas d’ur­gence, l’ac­cès à l’élec­tri­cité, au chauf­fage, à l’eau ou à la nour­ri­ture peut être diffi­cile ou impos­sible. Il faut donc stocker des provi­sions suffi­santes pour survivre trois jours, dans un sac facile à empor­ter en cas de besoin, ou dans un abri exté­rieur où l’on peut se réfu­gier. 

Nous propo­sons ici vingt-quatre objets qui pour­raient sauver des vies en cas d’ur­gence, en essayant de tenir compte d’un vaste éven­tail de situa­tions et de durées : une évacua­tion rapide (devant un feu de forêt, par exemple, ou un avis de tempête), un séjour prolongé chez soi (un confi­ne­ment pendant une épidé­mie), la fuite forcée d’une ville (un déver­se­ment de produits toxiques, un conflit armé), la néces­sité de survivre en milieu natu­rel pendant une durée indé­fi­nie, un très long séjour dans un abri de protec­tion civile à la suite d’une catas­trophe de grande enver­gure, etc. 

Ces objets ont été sélec­tion­nés parce qu’ils peuvent satis­faire un grand nombre de besoins essen­tiels : l’eau, la nour­ri­ture, l’hy­giène, la santé, les outils (avec leurs consignes d’uti­li­sa­tion), les moyens de produc­tion d’éner­gie, le feu, la lumière, les diffé­rentes façons de se construire un abri, de se réchauf­fer, de se proté­ger, les moyens de commu­ni­ca­tion, les appa­reils d’orien­ta­tion et de trans­port. 

Cette liste ne se veut ni défi­ni­tive, ni exhaus­tive. Il s’agit simple­ment de donner un aperçu des objets desti­nés à la survie qui existent. La plupart sont fonc­tion­nels et bien conçus, certains font preuve d’une grande inven­ti­vité, quelques-uns sont carré­ment bizarres.