Kalei­do­sco­pic Tent

TAKK, 2025
Actuellement visible dans l’exposition “Soleil·s

© Agence Muto

Cette tente est un pavillon péné­trable, qui explore la rela­tion entre l’ar­chi­tec­ture et la lumière. Son revê­te­ment, composé de triangles super­po­sés et de motifs géomé­triques morce­lés, revi­site le moucha­ra­bieh. Il génère des ombres multiples grâce à l’éclai­rage du musée, offrant une expé­rience immer­sive. Compo­sée d’un couloir circu­laire et d’une petite pièce centrale avec des cous­sins, l’ins­tal­la­tion invite les visi­teur·euses à explo­rer, seul·es ou accom­pa­gné·es, la dimen­sion senso­rielle souvent oubliée de l’ar­chi­tec­ture solaire.

© TAKK // mireia luzárraga + alejandro muiño. Tous droits réservés

© TAKK // mireia luzárraga + alejandro muiño. Tous droits réservés

© TAKK // mireia luzárraga + alejandro muiño. Tous droits réservés

Cette instal­la­tion immer­sive, sous la forme d’une tente kaléi­do­sco­pique, explore l’in­ter­ac­tion entre l’ar­chi­tec­ture et la lumière, tout en enri­chis­sant notre expé­rience senso­rielle. Loin de se conten­ter d’une simple réin­ter­pré­ta­tion du moucha­ra­bieh, elle exploite la lumière comme un maté­riau fonda­men­tal de l’es­pace bâti, sculp­tant l’at­mo­sphère et redé­fi­nis­sant la rela­tion entre les corps, les ombres et la géomé­trie. La struc­ture, formée de motifs frac­tals et de triangles entre­la­cés, va au-delà de la simple esthé­tique : elle devient un dispo­si­tif vivant qui se trans­forme avec chaque mouve­ment, créant une tempo­ra­lité unique et éphé­mère.

La tente ne se limite pas à un espace à traver­ser, mais devient un lieu de contem­pla­tion et d’ex­pé­rience. Le couloir circu­laire et la pièce centrale offrent des contrastes signi­fi­ca­tifs. Tandis que le corri­dor invite à une déam­bu­la­tion active et immer­sive, la pièce intime, équi­pée de cous­sins, devient un refuge propice à la réflexion et à la détente. Ce jeu subtil entre lumière, ombre et mouve­ment permet aux visi­teur·euses de redé­cou­vrir la dimen­sion oubliée de l’ar­chi­tec­ture solaire, qui lie l’es­pace à nos percep­tions senso­rielles. L’ins­tal­la­tion inter­roge égale­ment les impli­ca­tions contem­po­raines de l’ar­chi­tec­ture face aux enjeux clima­tiques et sociaux. Elle invite à réflé­chir sur la manière dont les espaces peuvent s’adap­ter à nos besoins, tout en dialo­guant avec les éléments natu­rels et en nour­ris­sant notre connexion au vivant.

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