BADDANCE WITH THEBAD­WEEDS

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Avec cette instal­la­tion parti­ci­pa­tive, les visi­teur·euses sont invi­té·es à opérer une muta­tion, à rejoindre THEBAD­WEEDS, un groupe de musique trans-espèces, mi-humain mi-végé­tal. Ses membres, hybrides, incarnent une tran­si­tion écolo­gique queer : iels poussent de l’ou­bli, des fissures et des endroits les plus inhos­pi­ta­liers, montrent avec humour la puis­sance de résis­tance et de rési­lience des mauvaises herbes. L’ex­pé­rience immer­sive invite le public à se trans­for­mer, à muter par la danse, offrant ainsi une pers­pec­tive festive et ludique de la tran­si­tion écolo­gique.

« Nous devons main­te­nant apprendre à ne plus nous nour­rir de mort (le pétrole) mais de vie (le soleil). » L’en­ga­ge­ment éco-respon­sable passe aussi par l’en­vie et le désir d’adhé­rer à des futurs attrac­tifs, de parti­ci­per à un imagi­naire basé sur le plai­sir. En réponse aux imagi­naires catas­tro­phistes, alar­mistes, anxieux et fata­listes, aux imagi­naires de la peur et de la culpa­bi­lité, Rocio Beren­guer a relevé le défi de créer une histoire éco-sexy : THEBAD­WEEDS.

Les membres de ce groupe de musique sont trans : trans-espèce, trans-plané­taire, iels incarnent les tran­si­tions écolo­gique, fémi­niste et queer, la capa­cité à vivre là où l’on ne les attend pas, dans les marges et dans les centres, dans les villes et dans les champs. Iels incarnent cette pulsion de vie non maîtri­sable qui, contre toute attente et en dehors de tout contrôle, s’épa­nouit. Initia­le­ment créée sous la forme d’un concert-spec­tacle, cette adap­ta­tion parti­ci­pa­tive a été comman­dée par le mudac afin de permettre à chacun·e de muter, de faire l’ex­pé­rience de la tran­si­tion, de deve­nir l’un·e d’iels. L’ins­tal­la­tion propose un parcours en trois temps : un premier où l’on découvre l’uni­vers THEBAD­WEEDS au travers d’un clip, un deuxième où l’on danse pour muter – notre nouveau corps végé­tal se forme à mesure qu’on intègre les mouve­ments de la choré­gra­phie –, un troi­sième où l’on retrouve notre nouveau corps de mutant. Preuve s’il en est que le futur sera végé­tal !

Crédits
An Origi­nal Work of Rocio Beren­guer in colla­bo­ra­tion with;
Game design on Unreal Engine by Ferran Belda, Web design by Pere Calopa Piedra, 3D motion design by Guillaume Gravier, Motion detec­tion analy­sis by Leo Chedin, Music HERBI­CIDE compo­sed by Killa­son, EATTHE­SUN and  TAKO­MAK compo­sed by Baptiste Malgoire, writ­ten by Rocio Beren­guer.
Commis­sio­ned by MUDAC on the occa­sion of Soleil·s / Solar Bien­nale 2 currently presen­ted at mudac, Lausanne, Swit­zer­land.