Quelles approches et pratiques pour archi­ver le Design Romand?

L’une de ces approches réside dans la poli­tique d’ac­qui­si­tion du mudac qui vise à inclure au sein de sa collec­tion des dessins tech­niques et des proto­types de desi­gners. Ces initia­tives dépassent la simple conser­va­tion des objets; elles saisissent l’es­sence des recherches accom­pa­gnant la créa­tion de ces œuvres. Ainsi, le musée porte son atten­tion sur le proces­sus de concep­tion et de produc­tion d’un desi­gner, de la genèse de ses recherches à la réali­sa­tion finale. Ces archives docu­mentent l’évo­lu­tion des projets et créent de poten­tiels récits autour des œuvres de la collec­tion.

Paral­lè­le­ment, des initia­tives pour amélio­rer l’ac­ces­si­bi­lité des archives ont récem­ment émergé dans certains domaines du design, comme le design horlo­ger ou le design graphique. Des rencontres sont d’ores et déjà envi­sa­gées pour présen­ter les avan­cées de certains axes de recherches sur le terri­toire romand.

Cette approche soulève des ques­tions fonda­men­tales pour les Archives du Design Romand, telles que: Jusqu’où le musée doit-il aller pour archi­ver l’his­toire du design romand? Quels éléments doivent être sauve­gar­dés en prio­rité pour assu­rer une mémoire complète? Existe-t-il de nouveaux procé­dés d’ar­chi­vage qui permettent d’évi­ter l’ac­cu­mu­la­tion d’ar­te­facts?

Comment établir les diffé­rents critères de sélec­tion néces­saires à une mission muséale comme celle-ci? Et tout ceci pour­rait-il prendre la forme inno­vante d’un regrou­pe­ment de centres de compé­tences?