We Will Survive. Le mouve­ment prep­per

13.09.2024 – 09.02.2025

Le projet Prep­pers a été lancé en avril 2023 à l’oc­ca­sion du Salone del Mobile à Milan avec l’ins­tal­la­tion Prep­per’s Pantry présen­tant une sélec­tion d’objets qui, en cas de catas­trophe, pour­raient satis­faire les besoins fonda­men­taux humains – manger, boire, se chauf­fer et se repo­ser. L’ex­po­si­tion We Will Survive. Le mouve­ment prep­per allait bien au-delà de cette première prise de posi­tion sur le sujet : elle explo­rait les diffé­rents risques que les prep­pers tentent d’an­ti­ci­per et les mesures prises en consé­quence. Elle montrait égale­ment la diver­sité des approches adop­tées face à une situa­tion d’ur­gence et expri­mait la méfiance des prep­pers envers les orga­ni­sa­tions gouver­ne­men­tales. Enfin, l’ex­po­si­tion reve­nait sur l’idée large­ment répan­due selon laquelle l’être humain ne serait plus capable de faire preuve de coopé­ra­tion lors d’une catas­trophe – une opinion clai­re­ment démen­tie par les expé­riences de diverses situa­tions d’ur­gence trau­ma­ti­santes.

03.10.2024

Pour la deuxième année consé­cu­tive, le mudac s’est asso­cié avec le City­Club Pully, afin de propo­ser une projec­tion d’un film du réali­sa­teur Thomas Cailley, Les combat­tants (2014). Cet événe­ment a permis à l’équipe de média­tion du mudac de diver­si­fier l’ac­cès du public aux conte­nus intel­lec­tuels de l’ex­po­si­tion. Le parte­na­riat avec ce cinéma met en lien les conte­nus des expo­si­tions avec des films. Les média­trices étaient sur place pour faire une intro­duc­tion et parfois une acti­vité de média­tion, selon les publics.

06.10.2024

Durant toute une jour­née, 12 personnes ont suivi un stage de survie en milieu urbain en plein site de Plate­forme 10. Grâce à l’équipe de Survi­val Projet, les survi­va­listes d’un jour ont pu décou­vrir comment faire un abri avec les moyens à dispo­si­tion sur le toit-terrasse du bâti­ment du mudac ou encore comment allu­mer un feu sans briquet et trou­ver de l’eau et de la nour­ri­ture. Avec ce stage, l’équipe de média­tion a pu mettre en pratique toutes les fiches péda­go­giques qui se trou­vaient dans l’ex­po­si­tion et qui donnaient quelques « astuces » pour survivre. Ce stage a permis au mudac d’at­ti­rer un nouveau public qui ne connais­sait pas forcé­ment le musée.

07.11.2024

Bertrand Vidal, socio­logue français et cher­cheur à l’uni­ver­sité Paul Valéry de Mont­pel­lier, avec son livre Survi­va­lisme : êtes-vous prêts pour la fin du monde ? s’est imposé comme une réfé­rence incon­tour­nable dans l’étude du phéno­mène survi­va­liste. Sa confé­rence inti­tu­lée « La fin du monde, et après ? Imagi­naires et expé­riences survi­va­listes et prep­pers » a abordé pour le grand public diffé­rentes ques­tions afin de savoir qui sont les survi­va­listes ou encore de mieux comprendre d’où viennent les prep­pers. En inté­grant une réflexion socio­lo­gique dans son offre de média­tion, le mudac montre qu’il conti­nue à s’in­ter­ro­ger sur des théma­tiques actuelles et socié­tales.

24.11.2024

L’as­so­cia­tion ITAP 2084, qui a aussi colla­boré à l’ex­po­si­tion We Will Survive, a permis à plus de 30 personnes de décou­vrir un endroit inso­lite de la Ville de Lausanne : l’abri des Bergières. Pendant plus de deux heures, une descente dans cet abri monu­­men­­tal au cœur du dispo­­si­­tif helvé­­tique de protec­­tion de la popu­­la­­tion, doté notam­­ment de dortoirs, de cuisines, d’un poste de comman­­de­­ment, ou encore d’un centre sani­­taire protégé, ouvrait une fenêtre sur une époque anxio­­gène où la préven­­tion du pire n’avait presque aucune limite. Chaque visi­teuse et visi­teur rece­vait un fasci­cule expli­ca­tif sur la réalité actuelle des abris PC en Suisse.

08.12.2024

Cet atelier a attiré de nombreux jeunes adultes se posant des ques­tions sur la lacto­fer­men­ta­tion. La spécia­liste Chris­tine Syrad de Fermen­table a montré préci­sé­ment comment la lacto­fer­men­ta­tion modi­fie la saveur et la texture des fruits et des légumes, ainsi que leurs utili­sa­tions sur le long terme. Les parti­ci­pant·e·s ont fabriqué leurs propres ferments et bocaux, afin de pour­suivre l’ex­pé­rience de la fermen­ta­tion à la maison.