Regar­der le glacier s’en aller. Ephé­mère éter­nité

Vue de l'exposition Regarder le glacier s’en aller. Ephémère éternité

© mudac

Vue de l'exposition Regarder le glacier s’en aller. Ephémère éternité

© mudac

Vue de l'exposition Regarder le glacier s’en aller. Ephémère éternité

© mudac

Regar­der le glacier s’en aller. Ephé­mère éter­nité

06.07.2024 – 11.08.2024

En 2024 s’est dérou­lée une impor­tante expo­si­tion décen­tra­li­sée : Regar­der le glacier s’en aller. Celle-ci a adopté le point de vue des artistes sur la dispa­ri­tion des glaciers. Résul­tat du réchauf­fe­ment clima­tique mondial, elle engendre diverses consé­quences sur l’en­vi­ron­ne­ment, l’éco­no­mie et les commu­nau­tés locales. Outre les risques accrus d’ava­lanches et autres catas­trophes natu­relles, la dimi­nu­tion des glaciers réduit les réserves d’eau douce, affec­tant l’ap­pro­vi­sion­ne­ment en eau, l’agri­cul­ture et la produc­tion d’éner­gie hydro­élec­trique. Le tourisme alpin suisse est égale­ment impacté, avec la dispa­ri­tion progres­sive des glaciers menaçant les reve­nus des régions monta­gneuses.

Plusieurs artistes contem­po­rains utilisent leur travail pour sensi­bi­li­ser le public à cette crise envi­ron­ne­men­tale, comme en témoignent les œuvres que le mudac a choisi de présen­ter dans le cadre de son expo­si­tion Ephé­mère Eter­nité, toutes issues de sa collec­tion.

Sandrine Pelle­tier, avec Tara­beiza (2017), repré­sente ainsi des montagnes de glace fragiles, tandis que Tension Paysage (2021) d’Anaïs Dunn évoque la trans­for­ma­tion des glaciers en icebergs. Enfin, How I sought proxi­mity in soli­tude (2020–2022) de Patrik Graf utilise du pergé­li­sol dégelé pour symbo­li­ser les chan­ge­ments envi­ron­ne­men­taux actuels ou futurs.

Commissaire Marco Costantini
Scénographie Magali Conus
Graphisme Chris Gautschi