7.2 Technique et scénographie
Montage de l'exposition Objets de désir. Surréalisme & design
© Khashayar Javanmardi / Plateforme 10 / mudac
Technique
Le département technique se consacre tout au long de l’année aux mouvements des œuvres, par exemple si elles sont prêtées ou photographiées. En 2024, l’aménagement des dépôts et des ateliers a eu lieu pendant les semaines plus calmes entre les montages des expositions.
La préparation des montages d’expositions occupe aussi l’équipe technique de manière importante pour la construction des éléments scénographiques, comme les socles et les supports pour les œuvres.
Sur le plateau d’exposition, les deux expositions Cosmos et Terra de la saison Space is the place ont été démontées en février. L’équipe a ensuite monté les expositions Objets de désir et Alchimie, une présentation des objets d’art verrier issus de la collection du mudac.
En août, les expositions Objets de désir et Dialogue entre une pieuvre et un presse–agrumes ont été démontées, faisant place nette sur tout le plateau pour installer We Will Survive.
Montage de l'exposition Archives du Design Romand. Quels récits ?
© Khashayar Javanmardi / Plateforme 10 / mudac
Scénographie
Le début d’année 2024 a commencé avec la collaboration entre le Vitra Design Museum et le mudac sur l’exposition itinérante Objets de désir. Un événement « homardesque » organisé par l’équipe technique et scénographique a suscité un grand désir de la part du public qui serait bien reparti avec un animal à pinces en souvenir.
Le surréalisme a ensuite laissé sa place au survivalisme et au mouvement des preppers avec l’exposition We Will Survive, occupant un peu plus de la moitié du plateau d’exposition, et dont la scénographie a été réalisée par Camille Blin, Anthony Guex et Christian Spiess. L’équipe technique du mudac et les scénographes ont d’ailleurs récupéré d’anciennes gondoles d’une Migros en démolition afin de les réutiliser au sein de l’exposition.
En parallèle, ce sont les Archives du Design Romand qui occupaient le reste du plateau. La scénographie n’a pas été pensée comme celle d’une exposition, mais plutôt comme celle d’un espace dédié aux échanges et aux conférences. L’équipe a ainsi relevé le défi de concevoir un lieu unique, capable d’exister par lui-même, indépendamment des tables rondes prévues.
L’audacieuse scénographie réalisée en interne et en collaboration avec le studio de graphisme Cécile+Roger invitait le public à déambuler dans un espace coloré au gré de l’histoire du design romand, représenté par des textes ainsi que des œuvres issues de la collection du musée.