Préserver l’histoire et l’héritage des écoles de design
Archives du Design Romand
Atelier de moulage à l’Ecole des arts industriels, Genève, boulevard James-Fazy, vers 1914. Dès le XIXe siècle, les jeunes femmes sont admises dans les classes de modelage et de céramique, puis dans celles d’ornements.
© Auguste Dubois
Comment assurer la préservation, l’archivage et la mise en valeur de l’histoire passée et future des écoles de design en Romandie?
Cette question est cruciale, en particulier pour des écoles renommées comme l’ÉCAL (École cantonale d’art de Lausanne) et la HEAD (Haute école d’art et de design de Genève) qui exercent un rôle majeur tant localement qu’internationalement. Héritières d’un riche passé industriel, ces écoles sont au cœur de la scène du design en Romandie, chacune dotée d’une identité singulière forte qui irrigue les propositions esthétiques et conceptuelles de ses étudiant·e·s.
Il semble alors essentiel d’examiner comment archiver l’identité de ces écoles et les projets des étudiant·e·s qui s’y succèdent. Il reste à déterminer si certaines institutions ont déjà adopté de telles pratiques ou s’il faut les développer pour préserver cette mémoire.
Des tables rondes réunissant les directeur·rice·s et enseignant·e·s de ces hautes écoles, ainsi que celles et ceux d’écoles de métiers comme l’EDHEA (École de design et haute école d’art du Valais), ou le CEPV (Centre d’enseignement professionnel de Vevey), pourront apporter des éclairages sur la situation de l’enseignement du design et des arts appliqués et leurs perspectives. Enfin, une conférence sur le passé industriel de ces écoles amènera une meilleure compréhension des liens entre leur histoire passée, leur situation actuelle et les perspectives à venir.
Cet article s’inscrit dans la série des six thématiques explorées au fil de l’exposition Archives du Design Romand, présentée au mudac du 13.09.2024 au 09.02025. Cette exposition-laboratoire s’accompagne d’une programmation riche et variée, comprenant conférences, tables rondes et ateliers.